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Bat Pat, Le Fantôme du Cimetière

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Seule dans le cimetière, Carmilla à mes trousses, je suis à bout de souffle. Soudain, j'aperçois un caveau familial, c'est l'idéal.
Je compte bien m'y cacher, espérant la semer. Je reprends ma respiration, lorsqu'un bruit me fait sursauter. Ouf, ce n'est qu'une chauve-souris, c'est Bat Pat! Tout est bien qui finit bien pour la cinquième étape de notre randonnée d'Halloween, je ne serais pas boulottée par un affreux vampire!

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Texte de Roberto Pavanello

Albin Michel Jeunesse, 2011 pour la présente édition.

A partir de 7 ans

Bat Pat est en effet une petite chauve-souris qui vit dans une des chapelles du cimetière de Fogville et écrit des livres d'épouvante.
Un soir, elle aperçoit un squelette fouiller une tombe. Démasquée, un corbeau est lancé à sa poursuite. Elle trouve miraculeusement refuge dans la chambre de trois enfants (Léo, Rébecca et Martin Silver) qui vont l'aider à comprendre ce mystère.

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Ce sont les illustrations et la mise en page agréable et assez colorée qui m'ont poussée à choisir ce livre. Le cimetière était tout à fait à mon goût, les chapelles me semblaient bien entretenues et l'histoire promettait un moment amusant.

Je ne me suis pas trompée, c'est un roman de 118 pages plein d'humour et distrayant.
Martin par exemple lit les Histoires effrayantes d'Edgar Allan Polaire! Bat Pat est une chauve-souris très bavarde, un poil froussarde et qui n'hésite pas à entamer la conversation (oui, la chauve-souris parle).

Les trois enfants ne sont pas spécialement attachants, un peu coincés dans le rôle qu'on leur a donné (l'intello, l'estomac sur pattes et la fille qui aime les bestioles et en plus a mauvais tempérament) mais je les ai quand même accompagnés avec plaisir.

L'intrigue est un peu simplette à mon goût avec son voleur de carte au trésor. Quant au dénouement, il est plutôt prévisible.

Malgré tout, je pense que ce sera un bon divertissement pour les jeunes lecteurs qui aiment les histoires de cimetières et de fantômes.


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Lou& Hilde

 

Horrorstör

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Je suis vraiment contente d'avoir reçu le catalogue du magasin Orsk, je vais pouvoir commander une nouvelle bibliothèque Billosk ainsi que des vitrines pour protéger mes livres mais d'abord, je vais essayer de vous le présenter en quelques mots.

  • Clarabel, Lou, Marjorie ont aussi ouvert cet étrange catalogue.

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Grady Hendrix

Éditions Milan et Demi , 2015

"Il se passe quelque chose d'étrange au magasin de meubles d'Orskà Cleveland, en Ohio. Ces derniers temps, les employés découvrent, en arrivant le matin, des étagères Kjërring démontées, des piles de gobelets Glans renversées, des armoires Liripip fracassées...

Les ventes sont en berne, les responsables de rayon en panique : les caméras de surveillance ne montrent rien d'anormal.
Pour lever le mystère, une équipe de trois employés se retrouve engagée pour rester sur place toute une nuit. Au cœur de l'obscurité, ils arpentent les allées du showroom désert, courent après d' inquiétants bruits et finiront pas se confronter aux pires horreurs... "Présentation éditeur

Le format et la mise en page méritent le coup d’œil, ça ne manque absolument pas d'originalité. D'ailleurs vos invités le prendront presque à coup sûr pour un catalogue de meubles, trônant dans votre bibliothèque. J'avais mis le mien en exposition, ça n'a pas raté.
Il faudra juste mettre les choses au point: commander chez Orsk est très dangereux et les bons de réduction ne sont utilisables que chez Planet Baby.

Pour ma part, je m'attendais à une une petite ronde nocturne sympathique, pimentée par une course-poursuite dans le magasin (maniaques, zombies ou les deux), mais c'est pire que ça. C'est presque un peu trop gros!
La séance de spiritisme improvisée a mal tourné, une personne est possédée, un portail maléfique est ouvert et la panique s'installe pour de bon chez nos employés d'Orsk qui tentent d'échapper à un scénario cauchemardesque.
Sale ambiance, le magasin est vraiment hanté!

Est-ce que la philosophie de l'entreprise est plus effrayante que "les pénitents" sortis du portail? Et bien, difficile de trancher, les premiers veulent vous manipuler, les seconds vous tuer. Dans les deux cas, vous ne sortez pas vraiment gagnants de votre expérience à Orsk.

Du côté des personnages, Matt et Trinity font un peu adolescents attardés, ils m'ont agacée, par moment. Amy et Basil sont un peu plus attachants mais sans plus. On espère juste qu'ils survivent, réflex empathique.

Sinon, l'ambiance est plutôt réussie mais pas de frissons d'horreur en ce qui me concerne. J'ai été surprise par la plongée surnaturelle de l'intrigue, je n'y croyais pas vraiment. Je suis donc restée assez distante de l'histoire et de ses rebondissements, comme si ça manquait un peu de cohérence.  J'ai du mal à exprimer ce que j'ai ressenti.
Malgré tout, la lecture reste agréable, avec un style décontracté, ça fonctionne quand même.

La prochaine fois que vous mettrez les pieds dans une succursale d'Orsk, vous penserez à cette histoire et je doute que vous ayez envie d'y déposer votre candidature.

Dans l'ensemble, je ne me suis pas ennuyée et j'avoue que la fin titille ma curiosité et me donne envie de découvrir la suite, s'il y en a une...

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Lou& Hilde

Prémonitions

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 Je l'avais noté il y a des années sur un petit carnet, et je l'ai découvert tout à fait par hasard dans une librairie d'occasion de Bécherel. J'ai sauté sur l'occasion.

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Alice Hoffman

2007

Les femmes de la famille Sparrow ont toutes un don particulier, qu'elles découvrent à l'âge de 13 ans. Elinor détecte le mensonge, Jenny, sa fille perçoit les rêves des autres, quant à Stella, sa petite-fille, elle a reçu le don de prémonition et peut donc voir la manière dont les gens meurent.
La famille n'est pas très unie, les rapports mères-filles compliqués, et lorsque le père de Stella est accusé de meurtre, Jenny et Stella quittent Boston pour Cake House, la vieille demeure familiale chargée d'une histoire douloureuse où peut-être un nouveau départ est possible.

J'ai passé de très bons moments de lecture avec ce roman, n'y trouvant aucune longueur malgré ses 537 pages. Ce roman n'est pas très rythmé, plutôt porté sur les descriptions mais ça ne m'a pas dérangée. L'atmosphère est tellement agréable, lumineuse, et un peu envoûtante. Je me suis laissée porter par la narration du début à la fin.

L'écriture a parfois une tonalité poétique. Alice Hoffmanévoque la beauté de la nature (les roses du jardin d'Elinor), des saisons...

Les relations humaines sont aussi très bien décrites. Je me suis très vite attachée aux femmes de la famille Sparrow, avec leurs histoires sentimentales, familiales, saupoudrées d'une petite pincée (très légère) de fantastique.
La romance est omniprésente et pourtant, supportable de mon point de vue.

Prémonitions, Alice Hoffman, roman,

Une belle découverte et un roman émouvant, qui pique un peu les yeux, par moment.

  • Mya Rosa a aussi passé un bon moment avec ce roman.

Le Seigneur des Anneaux -1

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Mes aventures livresques continuent bien que je sois un peu moins présente sur le blog mais j'ai entrepris une grande quête, celle de l'Anneau et je tenais à la partager.

La fraternité de l'anneau.jpg

La fraternité de l'anneau

J.R.R. Tolkien

Éditions Christian Bourgois, 2014

Bilbo a ramené de son grand voyage un anneau si puissant, qu'il doit à tout pris être détruit pour ne pas tomber entre de mauvaises mains. Cette quête revient au neveu de Bilbo: Frodo, un hobbit du Comté (dans cette édition, on parle du Comté et non de la Comté). La guerre semble proche et inéluctable, différents peuples doivent s'allier pour contrer le mal sombre qui les menace.

"Un Anneau pour les dominer tous, Un Anneau pour les trouver,
  Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier." p75

Un peu avant Noël, j'ai craqué pour cette nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux.

Ce premier tome est le début d'une longue quête et je savais à quoi m'attendre, l'ayant déjà lu dans une édition jeunesse. Le style descriptif m'avait déroutée lors de ma première tentative de lecture, je m'étais enlisée et j'avais finalement abandonné.
L'édition poche qu'on m'avait prêtée à l'époque n'avait rien arrangé, avec ses paragraphes serrés, et ses caractères minuscules. Cette nouvelle édition est plus aérée, plus confortable de mon point de vue.

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La Terre du Milieu, est un univers avec sa propre Histoire, qui peut paraître un peu complexe à appréhender pour un néophyte, tellement riche en détails, mais passionnant. En prolongement, je viens d'acheter 3 minutes pour comprendre L'Univers de Tolkien de Gary Raymond et John Howe, édité chez Le Courrier du Livre.

Ce que j'aime aussi dans ce roman, c'est la dimension épique, le combat entre le bien et le mal avec ses rebondissements, sa magie et des personnages qu'on prend plaisir à accompagner. Les Hobbits sont de charmants compagnons et j'ai particulièrement apprécié les passages en territoire Elfe, au moment du conseil d'Elrond et en Lorient (Lothlorien).

Le seigneur des anneaux, j.r.r tolkien, roman, fantasy,

Parcourir la Terre du Milieu m'a énormément plu, même si les jours s'annoncent bien sombres pour nos héros. J'ai hâte de lire la suite.

Tolkien et moi

La Mini-chronique #4 -> janv.2016

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C'est le retour de la Mini-chronique: un résumé ou un quatrième de couverture avec des impressions de lecture plutôt brèves. 
Les livres s'empilent sur ma table depuis le mois de décembre et les ranger dans la bibliothèque sans laisser de traces sur le blog, me chagrine un peu.

La semaine, après le travail, j'aspire surtout à retrouver mon canapé, le plaid, ma lecture du moment ou la tablette.
J'essaye aussi de garder la forme (le minimum syndical), de nettoyer un donjon de temps en temps (la maison aussi accessoirement), de faire fonctionner mes neurones pour mes cours en ligne (c'est dur en ce moment), bref j'ai toujours autant besoin d'un retourneur de temps mais personne ne l'a encore inventé. Bon dimanche.

Les dix amours de Nishino.jpg

Les 10 amours de Nishino
Hiromi Kawakami, Lu au mois de janvier, PAL -1

"Qui était Nishino, cet homme insouciant et farouche comme un chat, qui s'immisçait avec naturel dans la vie des femmes dont il faisait battre le cœur trop fort ?
Dix voix de femmes composent ce roman dont un homme est le centre de gravité et dont l'existence nous est progressivement révélée par celles qui l'ont tant aimé.
Chacune d'elles à son tour prend la parole : elles tissent un à un les fils séparés d'une existence qui se rejoignent pour dessiner en creux le visage d'un homme plein de charme et de mystère, nonchalant, touchant, insaisissable. "Éditions Philippe Picquier Poche, 2003 - 2015 pour la présente édition

Ce livre ne m'a pas tellement plu, malgré le talent d'Hiromi Kawakami pour décrire les sentiments de ces femmes qui ont toute connu cet homme singulier: Nishino.
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, ressentant tout de même leurs émotions (je ne suis pas un robot): de la nostalgie, de la mélancolie, de l'incompréhension, à travers les souvenirs évoqués, qui manquent souvent d'intérêt.

On essaye de comprendre pourquoi cet homme agit ainsi mais jusqu'au bout, malgré les dix portraits, ça reste flou et les femmes se succèdent, dans une atmosphère un peu dérangeante.
Pourtant, ce n'est pas une lecture qu'on peut qualifier de désagréable, ça se lit même plutôt vite.

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Je terminerai sur une note moins négative car j'ai trouvé la fin du livre assez émouvante, les dernières lignes m'ont particulièrement touchée.

Le Temps qui va, le temps qui vient est dans ma PAL. Je n'en ai donc pas encore terminé avec cet auteur qui m'a parfois "envoûtée" avec sesAnnées douces et La brocante Nakano,


Les lumières de septembre.jpgLes Lumières de septembre
Carlos Ruiz Zafon  - Lu au mois de janvier - PAL -1

"1937. La mort de son mari l’ayant laissée sans revenus, Simone Sauvelle quitte Paris pour occuper un emploi de secrétaire particulière en Normandie.
Lazarus Jann, son employeur, est un génial inventeur de jouets. Il vit dans une immense propriété en compagnie de sa femme, malade, qui n’a pas quitté son lit depuis vingt ans.
Simone Sauvelle, sa fille Irène et son fils Dorian sont immédiatement séduits par la grande gentillesse de Lazarus. Ils tombent aussi sous le charme de Cravenmoore, son extraordinaire demeure.
C’est alors qu’une force criminelle prend possession de Cravenmoore, comme si l’amour et l’affection lui étaient insupportables...
"Éditions Pocket, 1995 - 2012 pour la présente édition

Un très bon moment de lecture, avec une atmosphère comme je les aime, pleine d'étrangeté, de mystère, avec du suspense, un peu d'horreur aussi et une intrigue intéressante. Tous les ingrédients sont subtilement dosés. J'apprécie l'écriture de Carlos Ruiz Zafon, sa manière d'amener progressivement une touche fantastique à l'histoire.
De plus, j'ai toujours un faible aussi pour ce genre de manoirs et je ne suis pas déçue, celui-là tient ses promesses avec ses automates plutôt terrifiants et le secret qu'elle garde.

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Ce Cycle des Brumes m'a décidément beaucoup plu. Dans ma PAL, L'Ombre du Vent m'attend.

 
 

 

Nina Volkovitch - La trilogie

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J'ai découvert la série Nina Volkovitch il y a quelques années, grâce à l'émission Rêves et Cris consacrée à la littérature de l'imaginaire et anciennement diffusée sur Nolife.

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Carole Trébor

  • Tome 1: La Lignée (Lu)
  • Tome 2: Le Souffle (En cours)
  • Tome 3: Le Combat

Gulf Stream éditeur

Envoyée à l’orphelinat de Karakievo parce que ses parents sont considérés comme des « ennemis du peuple », Nina Volkovitch a fait le serment de s’enfuir et de retrouver sa mère, emprisonnée dans un goulag de Sibérie. Mais comment s’enfuir d’un tel lieu quand on a quinze ans, et qu’on en paraît douze ?
Ce qu’elle ne sait pas, c’est que sa mère a pris soin de dissimuler de précieux indices pour l’aider à s’échapper, mais aussi pour lui révéler les dons particuliers qu’elle possède sans le savoir.
Car Nina est la descendante des Volkovitch, une illustre famille qui détient des pouvoirs aussi prodigieux que terrifiants. Et c’est elle, Nina, qui représente le dernier espoir face à un ennemi plus puissant que la dictature soviétique… Quatrième de couverture du tome 1

 *** Mes impressions sur ce premier tome ***

Nina Volkovitch est une héroïne intelligente et attachante. Le contexte historique de ce roman est particulièrement intéressant, abordé avec simplicité. On trouve un glossaire à la fin du livre qui explique certains termes propres à la Russie Soviétique.

Pour les amateurs/amatrices de beaux livres, chaque tranche des romans édités chez Gulf Stream est dorée, la mise en page est soignée, avec des effets de style, des petits motifs que l'on retrouve à chaque page, c'est un très bel objet.

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De l'action, du suspense, mais peu d'éléments fantastiques dans ce premier volume. L'intrigue ne fait que démarrer, patience! J'ai dévoré ce premier tome alors j'espère que la suite sera aussi captivante.

Le Donjon de Naheulbeuk

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Si vous cherchez l'Aventure, entrez donc dans le Donjon de Naheulbeuk... à vos risques et périls!

Le donjon de Naheulbeuk.jpg

 "A l'aventure, compagnons"

John Lang

Éditions France Loisirs ou J'ai lu

La quête: récupérer une statuette dans un donjon rempli de pièges et de monstres pour des aventuriers de bas niveau aux compétences volatiles. Cette équipe de bras cassés va cumuler les bourdes et tenter de survivre afin de récupérer la récompense promise mais le destin en a décidé autrement.

*** Mes impressions ***

Les personnages sont loufoques, 100% RPG (Jeu de rôle) et on a la chance de les découvrir grâce aux bulletins cérébraux proposés tout au long du livre, nous délivrant par exemple les pensées profondes et spirituelles de l'elfe ou du nain. Ces deux là sont souvent très inspirés: insultes, jeux de mots douteux, la baston n'est jamais loin de toute manière. Un vocabulaire très familier, on ne s'embarrasse pas avec le style, vous l'aurez compris.

La quête n'est pas spécialement originale mais je ne m'attendais pas à ce que ça prenne une aussi vilaine tournure. +1 pour l'effet de surprise.

Bref, nos aventuriers ne pourront pas se la couler douce très longtemps, à la taverne avec leur butin, une fois la dernière page tournée. De nouvelles aventures nous attendent avec plusieurs tomes en perspective. 

Une lecture distrayante qui ne casse pas la tête: action, aventure, un humour niveau 1 un peu lourdingue mais des répliques qui m'ont quand même bien amusée et amenée au bout des 598 pages. J'aime ce genre d'aventures même si c'est "un attrape-couillon" dixit le nain!

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  • Quelques liens pour rester plus longtemps dans le donjon


La saga sonore

Sur le Livroblog: BD, tome 1

Poulet au rhum des Caraïbes avec des pirates

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Aujourd'hui au menu: Pirates de Michael Crichton, un roman édité en 2010 et mon poulet au rhum des Caraïbes. J'en ai aussi profité pour inviter Jack Sparrow!

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Spaghetti bolognaise et lectures italiennes

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Aujourd'hui, un bol de spaghetti bolognaise, et retour sur quelques lectures ayant un rapport avec l'Italie.

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Le pays des marées

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Le pays des marées, Amitav Gosh, roman, littérature indienne, curry indien

Amitav Gosh

10/18, 2008 - 473 pages

"Au nord-est de l'Inde, à l'embouchure du Gange et du Brahmapoutre, s'étend une vaste région parsemée d'îlots, hostile et déshéritée. On l'appelle les Sundarbans, le pays des marées.

C'est là, entre terre et mer, que vont se rencontrer un citadin éduqué, un modeste pêcheur et une étudiante américaine fille d'émigrés. Trois destins étrangement liés, trois visages de l'Inde, trois regards croisés sur son histoire et son patrimoine.

Figure majeure de la littérature indienne contemporaine, Amitav Ghosh esquisse le portrait d'un pays en pleine mutation, loin des clichés des grandes sagas bollywoodiennes mais avec un sens subtil du romanesque."Quatrième de couverture

Une belle écriture, des personnages attachants, liés par un destin croisé, j'ai passé un très bon moment dans les Sundarbans, que ce soit dans le bateau de Fokir, ou avec Piya à la recherche des dauphins de l'Irrawaddy, parcourant le carnet de l'oncle de Kanai et découvrant la vie de Lusibari.
J'ai trouvé l'histoire passionnante du début à la fin.

Les relations entre les personnages sont pleine de finesse, nuancées, les sentiments, les émotions souvent contenue et la fin du livre imprévisible et touchante.

De nombreuses thématiques sont abordées:

  • La préservation de la nature, magnifique et sauvage avec ses crocodiles, ses tigres, ses serpents, et les orcelles que Piya étudie avec passion.

  • Les conditions climatiques assez rudes, le pays est traversé par des tempêtes, des cyclones et vit au rythme des marées provoquant catastrophes humaines et matérielles.

  • L'existence de croyances locales côtoyant les différentes religions présentes en Inde. La légende de Bon Bibi en est le parfait exemple.

  • La condition des réfugiés, maltraités, appartenant à la caste des intouchables.

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C'est un roman foisonnant, et très agréable à lire, une invitation au voyage et une excellente découverte.

Merci à XL pour cette découverte dans le cadre de notre troc Livraddict.

Comme un livre ouvert

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L'envie du moment, quelques avis plutôt positifs lus à droite à gauche, et les thématiques abordées, m'ont incitée à cocher ce livre lors de l'avant-dernière Opération Masse Critique de Babelio, je ne regrette pas.

Hugo et Compagnie, 2016

Ashleigh est une adolescente anglaise, qui tente de trouver sa place, alors que sa famille et ses repères implosent. Amitiés, amours, divorce, quête identitaire, difficultés scolaire sont les différents thèmes abordés dans ce roman.

J'avais pourtant quelques appréhensions avant d'ouvrir ce livre. D'abord, la couverture ne me plaît pas, trop intimiste à mon goût. Le quatrième de couverture non plus, focalisé sur la "love story" avec un côté guimauve qui me rebute.
Évidemment, l'amour est au cœur de l'histoire, mais j'aurais aimé que ce soit évoqué avec davantage de finesse, de sensibilité, à l'image du roman.

Enfin peu importe, ça n'a finalement pas influencé mon opinion, car non seulement je me suis laissée embarquer par cette histoire, ciblant un public young adult mais en plus, je l'ai dévoré en très peu de temps et pas seulement parce que les chapitres sont courts, c'est assez prenant. J'avais hâte de retrouver Ashleigh là où je l'avais laissée avec mon marque-page.

Une écriture agréable, relativement juste, parfaitement adaptée au public visé, le style est direct souvent un peu familier, mais sans excès bien qu'ils puissent écorcher certaines oreilles. Par certains aspects, ça m'a rappelé un peu le lycée.

Les traits des personnages ne sont pas exagérés. La fin l'est peut-être un peu, mais je l'ai acceptée telle quelle, ayant juste relevé qu'au niveau des révélations, ça faisait quand même un peu beaucoup!

Ce qui importait aussi pour moi, c'est le message transmis, au delà de l'émotion. C'est un beau message sur l'acceptation de l'homosexualité, un message de tolérance, et j'avoue que j'y suis sensible.

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Un bon moment de lecture et un roman young adult qui mérite qu'on s'y intéresse.

 
 
 
 

Les Revenants -1

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Aujourd'hui, je vous propose une rencontre avec Les Revenants. Il s'agit du roman inspiré de la série. Je l'ai lu au moment d'Halloween mais je l'ai ensuite oublié dans ma boîte à billets.

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Seth Patrick, Michel Lafon, 2015

"Dans une petite ville française de montagne dominée par un immense barrage, les habitants abasourdis voient des membres disparus de leur famille revenir à la vie : le même jour, des personnes de tous âges, parfois décédées depuis des années, reprennent le cours de leur existence sans aucun souvenir de leur mort.
Camille, 13 ans, tuée dans un accident de bus scolaire, Simon, qui s’était suicidé avant son mariage, Victor, un petit garçon mystérieux que personne ne semble reconnaître…
Alors que chacun tente d’accepter l’impossible, des phénomènes étranges se produisent dans la ville et des meurtres sanglants, semblables à une série d’assassinats perpétrés dans la région sept ans plus tôt, terrifient la population." Présentation éditeur

Voilà un roman passionnant à découvrir. Les chapitre courts s'enchaînent à un bon rythme. L'histoire est captivante, un peu flippante aussi avec ses animaux morts qui flottent à la surface d'un lac, recouvrant un ancien village.

J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance étrange et dérangeante de la série, ses personnages auxquels je m'étais attachée: Julie, Laure et Victor (le petit garçon), les jumelles (Camille et Léna), leurs parents (Claire et Jérôme), Thomas (le flic) ainsi qu'Adèle et Chloé. L'atmosphère est bien pesante, c'est vraiment le point fort de la série (selon moi).

De nombreux mystères restent à éclaircir concernant les Revenants et les raisons, qui les ont poussés à revenir justement... On ne sait pas grand chose pour le moment.

Même après avoir visionné la saison 2 sur Canal+, je me pose encore de nombreuses questions à ce sujet. J'ai l'impression de ne pas avoir tout saisi, c'est un peu gênant. J'espère que la lecture du tome 2 me permettra d'éclaircir quelques zones d'ombre, à moins que ce ne soit voulu. Affaire à suivre.

Enfin, la fin du livre est totalement raccord avec la fin de la saison 1, j'ai pu enchaîner le visionnage de la saison 2 dans d'excellentes conditions.

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Ma sélection spéciale "sorcière(s)" 2015-2016

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Aujourd'hui, honneur aux sorcières dans le cadre de notre grand Congrès de Sorcellerie, je vous propose donc une petite mise à jour de ma sélection spéciale.

Elles sont belles (n'ont pas toujours le visage couvert de verrues), elles sont douées (enfin ça dépend), jeunes ou vieilles, elles méritent qu'on leur consacre un billet!

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  • (Album) Suzy la la sorcière,Colin et Jacqui Hawkins
    Singularité: Elle a plein d'animaux.

  • (Album) Le Noël de la sorcière Camomille, Enric Larreula
    Singularité: Elle a une réserve rempli d'ingrédients magiques.

  • (Roman première lecture) Sara Apprentie Sorcière, Le garçon tombé du ciel, Paul Thiès, Maëlle Cheval
    Singularité: Elle n'est pas très douée en magie.

  • (Roman première lecture) Le Panier, Jean Leroy
    Singularité: Elle n'aime pas les ogres!
  • (Roman Jeunesse) Amandine Malabul, Jill Murphy
    Singularité: C'est la reine des gaffes.

  • (Roman Jeunesse) La Légende d'Ercilia, Christine Rato
    Singularité: Elle possède celles qui l'ont invoquée.

  • (Roman Ado) Journal d'une sorcière, Celia Rees
    Singularité: Elle tient un journal.

  • (Roman Ado) Recherche sorcière désespérément, Eva Ibbotson
    Singularité: Elles peuvent être romantiques.

  • Trois Soeurcières, Terry Pratchett
    Singularité: Elles sont bien follasses les mémés et en plus l'une d'entre elle cuisine: Nounou Ogg!

  • Un chapeau de ciel, Terry Pratchett
    Singularité: Elle a un nom bizarre.

  • (BD) Sorcelleries, Valero, Guarnido
    Singularité: Coïncidence, ça se passe au moment de Walpurgis!

  • (BD) Mélusine, Halloween - tome 8, Clarke - Gilson - Cerise
    Singularité: Sa tenue noire et verte.

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La petite sorcière en paper toy, et bien c'est moi avec mon chapeau pointu et mon chat noir. Singularité: Je lis beaucoup de grimoires.

Aimez-vous les histoires de sorcières?

  • Je vous invite à partager un "billet sorcière", si vous ne l'avez pas déjà fait.  

    Arieste et Marjorie ont trouvé des sorcières sur leur blog l'an dernier.

      Fondant propose ses livres des ombres.

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Marjorie,
Lou& me

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Édition 2016

 
 

Dewey

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Deweyétant un chat de bibliothèque, il aurait pu rester confortablement installé dans ma Pile ALire encore un petit moment mais j'ai troublé sa tranquillité au début des vacances de Pâques.

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Vicki Myron avec la collaboration de Bret Witter, 342 pages

L'arrivée de Dewey, petit chaton abandonné va bouleverser la vie de la bibliothèque municipale de Spencer, petite ville de l'Iowa et ses usagers. Vicki nous raconte comment ce gentil chat a pris ses marques, elle nous parle aussi de l'histoire de Spencer, petite ville rurale qui subit la crise de plein fouet, et évoque également sa famille, ses difficultés.

Cette histoire m'a touchée. Comment ne pas s'attacher à ce petit chaton devenant petit à petit le chat des usagers, sur plusieurs générations?
Il semble attirer un nouveau public à la bibliothèque, son histoire se diffuse dans le monde entier. 
Ses habitudes sont décrites dans les moindres détails. On y découvre son goût insatiable pour les élastiques, ses places préférées dans la bibliothèque. C'est aussi un chat très difficile mais je ne vous en dis pas plus.
Ses bienfaits sont cités en exemple, tout ce qu'il apporte aux gens, aux adultes, aux enfants  valides et en situation de handicap, l'école accueillant parfois des classes adaptées.
Dewey semble s'être parfaitement adapté à son environnement et plus encore. Au fil des pages, on trouve quelques photos en noir et blanc du beau Dewey.

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Évidemment, ça sent un peu les bons sentiments, je ne peux pas dire le contraire. Au tout début, je me suis demandée, si je n'allais pas m'ennuyer car le style est très descriptif et le rythme plutôt lent mais ce ne fut pas le cas.
J'ai trouvé la lecture agréable dans l'ensemble même si j'ai mal vécu la dernière partie du livre. La fin d'une histoire c'est forcément un peu triste mais en plus l'auteur mentionne la perte de ses proches, rendant les choses encore plus poignantes.

Un roman émouvant, une belle histoire pour les amateurs de chats, de bibliothèque, qui tire un peu trop sur les mes glandes lacrymales.

Crème anglaise

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C'est le début du Mois Anglais, je pose donc mes valises à Londres avec ce roman prêté par ma soeur. La couverture m'a tapée dans l’œil.

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Kate Clanchy

10/18, 2015

« Géant de la littérature recherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé, nourri, chambre individuelle à Hampstead. »

Du fin fond de son Écosse natale, le jeune et naïf Struandécide de tenter l’aventure londonienne… et répond à l’annonce de Philip Prys.
Suite à une attaque, ce dernier enrage, coincé à l’intérieur de son propre corps. Rien à attendre ni de ses enfants, ni de son ex-femme, ni même de sa jeune épouse.
Commence alors un été riche en bouleversements pour la maisonnée comme pour le monde qui l’entoure.
Nous sommes en 1989, l’année où le jeune Struan perd son innocence et apprend : le règne des faux-semblants et de l’hypocrisie, les familles délitées, les limites de la gentillesse et celles du talent.  Présentation éditeur

"Satire sociale féroce [...]"

Un séjour à Londres, est toujours un plaisir que ce soit en littérature ou dans la vraie vie alors je me suis engagée sans arrière-pensée dans ce roman, que je souhaitais surtout divertissant.
L'humour est bien au rendez-vous, un brin corrosif et pas toujours du meilleur goût. La sauce anglaise pique un peu.

Les personnages ne sont pas épargnés par la critique souvent acide. D'ailleurs soyons honnête, aucun n'est réellement attachant. Ils dégagent presque tous quelque chose de superficiel, ou un peu pitoyables, voir les deux. Struan dénote terriblement, quant à Philip Prys, une mauvaise langue pourrait dire qu'il n'a que ce qu'il mérite! L'humour noir anglais c'est contagieux!

L'accent est mis sur les relations familiales, et sur ce qui relie les gens, les membres d'une famille, quand l'équilibre semble rompu ou sur le point de se rompre définitivement. Difficile de préciser ici tant la situation semble désespérée.
Le père n'est plus que l'ombre de lui-même, et tout ce qui se passe autour semble être un véritable gâchis humain et pourtant la vie suit son cours, révélant la nature profonde des uns et des autres. 

La fin est aussi ironique que le reste de du roman, cruelle mais réussie à mon goût en matière d'humour noir. Malgré tout ce que j'ai pu dire précédemment, la lecture reste agréable et c'est suffisamment rythmé pour ne pas s'ennuyer. Just try!

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Hampstead Heath

Source: dailymail.co.uk

L'ambiance londonienne n'est pas à la hauteur de mes espérances mais j'ai quand même repéré l'étang d'Hampstead Heath pour piquer une tête cet été.

London calling!

mois anglais,challenge,culture britannique

Lu dans le cadre du Mois Anglais organisé parLou et Cryssilda 


Patte de velours, oeil de lynx

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 J'ai découvert ce titre, un peu par hasard, à la librairie. Intriguée par la couverture et l'humour noir du quatrième de couverture,  je me suis laissée tenter.

Patte de velours oeil de lynx, Maria Ernestam, voisins, chats,

 Maria Ernestam

Gaïa, 2016 - 105 pages - 9€

"Êtes-vous sûr de bien connaître vos voisins ? Sara et Björn quittent la vie citadine pour s’installer à la campagne dans la maison qu’ils viennent de rénover. Un paradis d’espace et de liberté pour eux comme pour leur chat.
Le couple d’en face, uniques voisins, leur réserve un accueil des plus cordial, Thermos de café et brioches maison. Ils n’ont qu’un seul défaut, leur propre chat, un animal belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors.
[...]
 Les cicatrices du passé et la fragilité des êtres révèlent parfois de bien sombres desseins. Au fond du jardin ou derrière les rideaux tirés, une guerre des nerfs s’engage. Délicieusement cruel. Un conseil : Ne sortez jamais sans votre sécateur. "

Je ne m'attendais pas à ce que cette querelle de voisinage dégénère autant. Tout semblait si paisible pour ce couple fraîchement installé dans leur nouvelle maison. Pourtant, dés le départ, on est prévenu, le chat du coin est un "psychocat" (c'est comme ça que j'appelle un chat qui chasse tout ce qui bouge, ses congénères, et même les gros chiens), les nouveaux arrivants félins ne sont pas les bienvenus! "Tel chat, tel maître ?" C'est presque une évidence.

L'ambiance devient de plus en plus dérangeante au fil des pages, peu de place pour l'humour: intrusion dans l'intimité, des soupçons, des non-dits, on fait comme si de rien n'était jusqu'au point de rupture. D'ailleurs, on perçoit très bien le moment où tout bascule.

L'écriture est agréable et j'ai particulièrement aimé le petit frisson de la fin, avec cette incertitude qui pèse un peu sur le lecteur.

Une lecture glaçante, très courte croquée avec plaisir.

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Lecture approuvée par Lotus.

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Grand-père avait un éléphant

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Lu pendant le Week-end à 1000, il est grand temps que je reprenne la rédaction de mes billets de blog!  Je vous emmène en Inde...

Grand père avait un éléphant.jpg

Vaikom Muhammad Basheer

Points, 2012

153 pages

Du monde, Kounnioupattoumma ne sait rien, sinon que son grand-père avait un éléphant ! Fille de notables musulmans, elle est en âge d’être mariée. Pour sa mère, les prétendants ne sont jamais assez beaux, riches, puissants… surtout quand on songe à la splendeur passée de la famille. Hélas, la voici ruinée ! La jeune fille peut enfin prétendre à des jours meilleurs…

 J'ai suivi avec plaisir l'histoire de Kounnioupattoumma, jeune femme naïve mais attachante, vivant selon des principes religieux très stricts, respectés à la lettre par sa famille: une mère insupportable et un un père devenu violent.

C'est sa rencontre avec les voisins, qui va faire basculer à nouveau leur destin. Amitié, Amour naissant, évolution des mentalités et si l'installation de latrines était la solution...

"Kounnioupattoumma se demandait si l'homme qui allait l'épouser chevaucherait un éléphant le jour de ses noces."

Un style est assez fluide, j'ai juste eu un peu de mal à entrer dans ce roman, dérangée au départ par la dimension religieuse de l'histoire. Par la suite, je n'ai plus ressenti de gêne particulière, trouvant la lecture agréable et assez originale. Les dernières lignes m'ont fait sourire. La mère a vraiment un sacré caractère et une conception bien personnelle de la dignité.

Un joli conte sur l'honneur perdu et retrouvé.

Le pays des marées

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Le pays des marées, Amitav Gosh, roman, littérature indienne, curry indien

Amitav Gosh

10/18, 2008 - 473 pages

"Au nord-est de l'Inde, à l'embouchure du Gange et du Brahmapoutre, s'étend une vaste région parsemée d'îlots, hostile et déshéritée. On l'appelle les Sundarbans, le pays des marées.

C'est là, entre terre et mer, que vont se rencontrer un citadin éduqué, un modeste pêcheur et une étudiante américaine fille d'émigrés. Trois destins étrangement liés, trois visages de l'Inde, trois regards croisés sur son histoire et son patrimoine.

Figure majeure de la littérature indienne contemporaine, Amitav Ghosh esquisse le portrait d'un pays en pleine mutation, loin des clichés des grandes sagas bollywoodiennes mais avec un sens subtil du romanesque."Quatrième de couverture

Une belle écriture, des personnages attachants, liés par un destin croisé, j'ai passé un très bon moment dans les Sundarbans, que ce soit dans le bateau de Fokir, ou avec Piya à la recherche des dauphins de l'Irrawaddy, parcourant le carnet de l'oncle de Kanai et découvrant la vie de Lusibari.
J'ai trouvé l'histoire passionnante du début à la fin.

Les relations entre les personnages sont pleine de finesse, nuancées, les sentiments, les émotions souvent contenue et la fin du livre imprévisible et touchante.

De nombreuses thématiques sont abordées:

  • La préservation de la nature, magnifique et sauvage avec ses crocodiles, ses tigres, ses serpents, et les orcelles que Piya étudie avec passion.

  • Les conditions climatiques assez rudes, le pays est traversé par des tempêtes, des cyclones et vit au rythme des marées provoquant catastrophes humaines et matérielles.

  • L'existence de croyances locales côtoyant les différentes religions présentes en Inde. La légende de Bon Bibi en est le parfait exemple.

  • La condition des réfugiés, maltraités, appartenant à la caste des intouchables.

le pays des marées,amitav gosh,roman,littérature indienne,curry indien

C'est un roman foisonnant, et très agréable à lire, une invitation au voyage et une excellente découverte.

Merci à XL pour cette découverte dans le cadre de notre troc Livraddict.

Comme un livre ouvert

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L'envie du moment, quelques avis plutôt positifs lus à droite à gauche, et les thématiques abordées, m'ont incitée à cocher ce livre lors de l'avant-dernière Opération Masse Critique de Babelio, je ne regrette pas.

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Liz Kessler

Hugo et Compagnie, 2016

Ashleigh est une adolescente anglaise, qui tente de trouver sa place, alors que sa famille et ses repères implosent. Amitiés, amours, divorce, quête identitaire, difficultés scolaire sont les différents thèmes abordés dans ce roman.

J'avais pourtant quelques appréhensions avant d'ouvrir ce livre. D'abord, la couverture ne me plaît pas, trop intimiste à mon goût. Le quatrième de couverture non plus, focalisé sur la "love story" avec un côté guimauve qui me rebute.
Évidemment, l'amour est au cœur de l'histoire, mais j'aurais aimé que ce soit évoqué avec davantage de finesse, de sensibilité, à l'image du roman.

Enfin peu importe, ça n'a finalement pas influencé mon opinion, car non seulement je me suis laissée embarquer par cette histoire, ciblant un public young adult mais en plus, je l'ai dévoré en très peu de temps et pas seulement parce que les chapitres sont courts, c'est assez prenant. J'avais hâte de retrouver Ashleigh là où je l'avais laissée avec mon marque-page.

Une écriture agréable, relativement juste, parfaitement adaptée au public visé, le style est direct souvent un peu familier, mais sans excès bien qu'ils puissent écorcher certaines oreilles. Par certains aspects, ça m'a rappelé un peu le lycée.

Les traits des personnages ne sont pas exagérés. La fin l'est peut-être un peu, mais je l'ai acceptée telle quelle, ayant juste relevé qu'au niveau des révélations, ça faisait quand même un peu beaucoup!

Ce qui importait aussi pour moi, c'est le message transmis, au delà de l'émotion. C'est un beau message sur l'acceptation de l'homosexualité, un message de tolérance, et j'avoue que j'y suis sensible.

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Un bon moment de lecture et un roman young adult qui mérite qu'on s'y intéresse.

 
 
 
 

Les Revenants -1

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Aujourd'hui, je vous propose une rencontre avec Les Revenants. Il s'agit du roman inspiré de la série. Je l'ai lu au moment d'Halloween mais je l'ai ensuite oublié dans ma boîte à billets.

Les_Revevants_-_Tome_1_poster.png

Seth Patrick, Michel Lafon, 2015

"Dans une petite ville française de montagne dominée par un immense barrage, les habitants abasourdis voient des membres disparus de leur famille revenir à la vie : le même jour, des personnes de tous âges, parfois décédées depuis des années, reprennent le cours de leur existence sans aucun souvenir de leur mort.
Camille, 13 ans, tuée dans un accident de bus scolaire, Simon, qui s’était suicidé avant son mariage, Victor, un petit garçon mystérieux que personne ne semble reconnaître…
Alors que chacun tente d’accepter l’impossible, des phénomènes étranges se produisent dans la ville et des meurtres sanglants, semblables à une série d’assassinats perpétrés dans la région sept ans plus tôt, terrifient la population." Présentation éditeur

Voilà un roman passionnant à découvrir. Les chapitre courts s'enchaînent à un bon rythme. L'histoire est captivante, un peu flippante aussi avec ses animaux morts qui flottent à la surface d'un lac, recouvrant un ancien village.

J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance étrange et dérangeante de la série, ses personnages auxquels je m'étais attachée: Julie, Laure et Victor (le petit garçon), les jumelles (Camille et Léna), leurs parents (Claire et Jérôme), Thomas (le flic) ainsi qu'Adèle et Chloé. L'atmosphère est bien pesante, c'est vraiment le point fort de la série (selon moi).

De nombreux mystères restent à éclaircir concernant les Revenants et les raisons, qui les ont poussés à revenir justement... On ne sait pas grand chose pour le moment.

Même après avoir visionné la saison 2 sur Canal+, je me pose encore de nombreuses questions à ce sujet. J'ai l'impression de ne pas avoir tout saisi, c'est un peu gênant. J'espère que la lecture du tome 2 me permettra d'éclaircir quelques zones d'ombre, à moins que ce ne soit voulu. Affaire à suivre.

Enfin, la fin du livre est totalement raccord avec la fin de la saison 1, j'ai pu enchaîner le visionnage de la saison 2 dans d'excellentes conditions.

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